En avant les créateurs !

J’adore ce numéro de Comptazine. Avant-tout parce que j’aime discuter business, créer, imaginer des produits et trouver des solutions. Bon, je dois bien avouer que je suis assez bavard et refaire le monde autour d’une pizza m’a toujours plu, ensuite, parce que rappeler ce qu’est un business plan me paraît essentiel.

Généralement, lorsque quelqu’un a une idée, deux cas de figure se présentent. Soit la personne renonce à son idée dès qu’un autre émet une remarque ou énonce une limite du projet, soit le créateur part tous azimuts sans penser à toutes les contraintes du projet. Je n’aime pas cette dualité.

Il est vrai qu’il y a une certaine forme de jalousie pour certains vis-à-vis des créateurs d’entreprises. Je ne compte plus les « ça ne fonctionnera pas » ou les « mais ça te rapporte ton truc ? ». Pourtant, ces interactions sont souvent source d’amélioration des projets puisque les intervenants ne cherchent qu’à « casser » l’idée. Me concernant, l’effet inverse s’est produit dans la mesure où cette situation a généré un sentiment de « challenge ». C’est ainsi que mes projets personnels ont  pu évoluer rapidement. Il faut donc savoir recevoir des critiques et les transformer en critiques constructives afin d’en retirer un bénéfice.

Je profite donc de ce numéro pour rappeler que toutes les idées sont bonnes à prendre. Lorsqu’une idée naît, il faut la présenter à son entourage. Il faut ensuite prendre en considération chaque remarque pour améliorer le concept. Les ajustements peuvent être techniques ou commerciaux. Les améliorations peuvent porter sur tout. Il faut soi-même casser son projet, en trouver les limites pour le peaufiner.

C’est dans cet esprit que le dossier sur la création du business plan a été conçu. Comment coucher sur du papier son idée, son concept. C’est évident mais pour éviter que l’idée ne meurt dans l’œuf, il faut savoir dépasser tous les petits tracas. Voici une petite anecdote… à l’occasion du montage d’un projet avec un tiers, après avoir passé l’étape business plan, nous avons monté la société, nous avons démarré le plan de financement et… fin ! Une fois le K-bis reçu, le tiers a considéré que le travail était achevé. Apparemment, la charge de travail avait déjà été trop intense. Bref, tout ça pour dire qu’il faut savoir s’imaginer sur le long terme.

Alors mon conseil pour démarrer une activité : ne lâchez rien ! Jamais ! Soyez persévérant et développez de nouvelles activités !

Bonne lecture !

Par Publié le : 1 octobre 2016Catégories : Actualités0 CommentaireMots-clés : , , ,