A l’heure où l’informatique devient ultra-mobile, il est particulièrement utile de se demander quelle machine convient pour noter ses cours. Il faut du matériel léger, transportable, puissant, connecté et surtout polyvalent. Car il ne faut pas se mentir, télécharger en haut débit sur le serveur de la fac, c’est le pied. Également, après une longue journée de travail, il faut se divertir avec un bon jeu. Alors, comment trouver le matériel idéal ? Qu’est-ce qui convient le mieux ? Une tablette, une tablette-PC, un ultra-book, un PC portable 15,4’’ ?

Est-il possible de travailler avec un Smartphone ?

Pour travailler efficacement avec un Smartphone, cela peut-être un peu compliqué. Les claviers en natif sont de petite taille, les écrans tactiles ne sont pas faits pour saisir un long texte et conviennent mieux à des SMS. Pourtant, un Smartphone sort du lot. Le Samsung Galaxy S5 permet de faire beaucoup de choses. L’ajout d’un clavier mini en Bluetooh vous permettra de l’utiliser au maximum de ses capacités. Enregistrez votre cours, traduisez-le avec le logiciel “ Dragon NaturallySpeaking ” et vous pourrez noter toutes les informations et anecdotes données par le professeur. Également, la rapidité de ce Smartphone vous permettra de stocker tous vos cours et documents de travail. Les applications Google contiennent un éditeur de texte et un tableur. Vous pouvez donc créer quelques contenus et les consulter.

Pourtant, vous vous en doutez, les limites sont vites atteintes en confort de travail. L’écran reste petit pour travailler efficacement et rapidement. La réponse est donc claire, il n’est pas possible de travailler efficacement avec son Smartphone.

La Tablette en dépannage

Avec une tablette, le champs des possibilités s’élargit. Vous pouvez mettre votre écran sur un support incliné et rajouter un clavier. Le travail est donc plus agréable, les conditions sont plus confortables. Les logiciels disponibles sont les mêmes que pour le Smartphone. De ce fait, les applications tableurs et traitements de textes sont disponibles. Une des tablettes les plus performantes, est la Samsung Galaxy Note 10.1 édition 2014. Sans être forcément affilié à Samsung, on peut dire que leurs produits parlent pour eux : La tablette est livrée avec un stylet qui, lorsqu’on le dégaine, ouvre automatiquement le carrousel d’applications découvert sur le smartphone géant de Samsung. De nombreuses fonctions pratiques sont disponibles : Action Mémo, par exemple, pour ajouter rapidement des éléments manuscrits dans son carnet, ses mails ou bien S-Note pour créer des notes élaborées enrichies de photos. Toutes ses possibilités sont bluffantes mais ne conviennent pas parfaitement à un environnement de travail confortable.

Pour profiter pleinement de la superpuissance de ces machines, il faut les rooter. Cela signifie installer un autre système d’exploitation (dans notre cas, autre que celui d’Android) et utiliser Windows par exemple. De nombreux problèmes peuvent survenir. Tout d’abord votre matériel peut se bloquer, il peut ralentir en utilisation car les logiciels peuvent être lourds et la mémoire disque dur disponible  peut rapidement ne pas suffire.

La Tablette-PC, un véritable compromis

Les tablettes-PC ont franchi un cap. Aussi appelées PC hybrides, ces concentrés de technologie permettent de disposer d’un environnement propice au travail. Le poids de ces appareils est sans équivalent. Leur autonomie est la plupart du temps supérieure à celle d’un ordinateur portable, surtout quand leur clavier est doté d’une batterie dédiée. Certains atteignent même les 18 h d’autonomie, un niveau encore hors de portée des ultraportables. Ils sont dotés des dernières générations de processeurs Intel, particulièrement économes, pour conserver une puissance de folie tout en jugulant la consommation électrique. C’est ainsi qu’on se retrouve avec des PC hybrides à base de processeurs Intel pentium, Core i3 ou Core i5 notamment. Des processeurs dont la puissance permet des usages plus avancés que leurs homologues dédiés aux tablettes.

Avec ces solutions, le compromis est idéal. Avec Windows 8 et ses déclinaisons, c’est une nouvelle façon de travailler qui s’impose. Il est maintenant possible de commencer une activité sur son PC domestique, de la poursuivre, en déplacement, sur son PC hybride, pour la finaliser,  arrivé au bureau. Le PC hybride fait le pont entre l’univers personnel et l’univers professionnel grâce à la synchronisation de votre compte Windows. Plus de problème de compatibilité, plus de sauvegarde fastidieuse à faire, tout s’opère de façon transparente. Autre avantage décisif, la possibilité d’installer vos logiciels PC.

Le principe de décrocher l’écran de son clavier est particulièrement intéressant. Les divertissements deviennent possibles quand bon vous semble. La mobilité est mise à l’honneur. Microsoft et sa gamme Surface propose la Surface 2 équipée de la suite Office à partir de 439,00 €.

Autre point crucial, celui de la connexion internet. Il est très problématique de devoir se connecter à un Wi-Fi lorsqu’on est en déplacement. La solution existe, elle est géniale, elle est rapide, elle est abordable. Ce sont les Hotspots 4G. Bouygues télécom propose une solution pour 14,90 € / mois pour 6 Go de connexion 4G.

Le Net book, un peu dépassé

Le vent commence à tourner pour les netbooks, ces mini-portables à petit prix qui s’arrachent depuis le lancement du premier modèle d’Asus, en 2007. L’arrivée des tablettes tactiles semble avoir mis un sérieux coup de frein à leur ascension. Les mini-PC sont-ils ringardisés par les iPad et autres Galaxy Tab ? Sur le papier, les tablettes et netbooks répondent à peu près aux mêmes usages. Pour la bureautique, la messagerie, le surf sur Internet ou la lecture de vidéos, les deux appareils se défendent. Le netbook n’a toutefois pas dit son dernier mot. Avec son vrai clavier physique, il reste plus pratique pour la saisie. Et qui dit Windows, dit une multitude d’applications disponibles et compatibles avec l’appareil. Le netbook propose également une connectique très riche : USB 2.0, VGA, HDMI et l’USB 3.0. Mais il est vrai que le concept commence à vieillir un peu, le format-type du netbook n’ayant guère changé depuis deux ans. La définition d’écran reste très majoritairement bloquée à 1 024 x 600 pixels, la quantité de mémoire (1 Go) et de disque dur (250 Go) sont également figés.
L’ultraportable, l’outil de travail mobile par excellence.

Vous vous en douterez, tout est permis avec un ultra-book, le prix également. Le MakBook Air d’Apple est une référence dans le domaine. Fin, rapide, léger et cher, il offre énormément d’atouts. Évidemment, tout est possible avec ce type de PC portable. Chaque constructeur propose son modèle qui est plus ou moins performant. Le cahier des charges à remplir par les constructeurs pour être dans cette gamme d’ultraportables a été défini par Intel (voir ci-dessous).

Le cahier des charges de l’ultraportable défini par Intel

  • un processeur Intel Core de 4e génération
  • un design attractif grâce à une épaisseur maximum de 18 mm pour les écrans de moins de 14” et de 21 mm pour les écrans de 14” et plus
  • une autonomie minimum de 6 h en lecture vidéo HD, 9 h au repos sous Windows 8 et de 7 jours en veille connectée
  • une sécurité face au vol ou à la perte assurée par les technologies Intel Anti-Theft et Identity Protection Technology
  • un antivirus/antimalware
  • une grande réactivité : la sortie de veille prolongée doit se faire en moins de 3 s
  • un écran tactile
  • un module WiFi compatible Intel Wireless Display (pour un affichage sans fil sur un écran externe).

Pour respecter ces contraintes d’autonomie et de finesse, les constructeurs doivent opter pour les processeurs Intel à basse consommation et pour garantir une sortie de veille prolongée en 3 secondes, un SSD est obligatoire. Pour maintenir la finesse sans sacrifier l’autonomie, les constructeurs doivent éliminer les lecteurs optiques sur les petits châssis afin de loger à leur place une plus grosse batterie.

Évidemment, tout le monde serait tenté de prendre le matériel le plus puissant qui est le moins onéreux. Pourtant, de nombreux critères de mobilité sont à prendre en compte lorsque l’on souhaite acheter un outil pour noter les cours. Il faut penser au poids et à l’autonomie. Les prises de courant ne sont pas toujours à proximité immédiate, il faut donc bien tenir minimum quatre heures et un PC portable dépassant les 2,5 kg se fait rapidement sentir dans les transports en commun. Je pense donc que le choix de votre support dépend de votre environnement d’apprentissage et de votre budget.

Si vous avez accès à de nombreuses prises de courant et que l’accès à votre école ou faculté n’est pas trop contraignant pour vous, privilégiez alors un ultra portable, performant, polyvalent. Nous l’avons vu, il y en a pour tous les prix. En revanche, si vous souhaitez être 100 % mobile, orientez-vous vers une tablette-PC ou un Net book en fonction de votre budget.

Dans tous les cas, quel que soit le matériel que vous choisirez, je vous souhaite une bonne année scolaire et bonne réussite.