Bien dans ses Baskets

Le stylo-plume c’est bon, les effaceurs aussi. Une cartouche d’encre de rechange, des feuilles, un classeur et je suis paré pour la nouvelle rentrée qui s’annonce. La préparation du sac de cours et des fournitures est, pour certains, un moment très agréable.

La rentrée scolaire, pour les étudiants, c’est presque comme le Nouvel An. On prend de bonnes résolutions, on essaye de les tenir le plus longtemps possible et on désespère au premier contrôle lorsque les premiers retards se sont déjà accumulés. Ce n’est vraiment pas facile d’être un étudiant modèle.

Que votre rentrée se fasse en BTS, licence, Master ou écoles de commerce, la préparation joue  pour beaucoup dans la réussite de votre premier trimestre ou semestre. Alors, comment bien démarrer l’année ?

Maman et Tata nous ont déjà prévenus, « l’année prochaine, ce sera beaucoup plus difficile que l’année qui vient de s’écouler. » Selon votre orientation, votre choix s’est affiné. Certaines matières, précédemment étudiées, ne seront pas reprises cette année. C’est un peu comme les poupées russes. On apprend quelque chose que l’on explore davantage l’année suivante et ainsi de suite. Partant de ce constat, j’ai proposé à quelques étudiants de nous décrire leur parcours.

Marion, 21 ans, est en troisième année de licence économie gestion. Frédéric, quant à lui, est en première année de DSCG (diplôme supérieur de comptabilité et de gestion). « J’ai fait un Bac ES et l’année dernière, j’ai eu beaucoup de difficultés en micro-économie et en macro-économie. »

Pour Frédéric qui a eu son DCG sans trop de difficultés, « J’espère que le Master va bien se passer. Il y a certaines matières que je redoute étant donné que j’ai plus « bachoté » que travaillé réellement sur certains points de cours. Je redoute particulièrement la Finance et la Comptabilité-Audit ».

Un constat est clair. Si, au moment de vos révisions, vous fichez votre cours, vous gardez une trace de tous vos acquis. Il est plus facile de démarrer la rentrée en ayant consulté ses fiches et en s’en servant comme base plutôt que de repartir de zéro. Le volume de documents devrait représenter une vingtaine de pages A4 par matière. Globalement, deux  jours suffisent pour se remettre dans le bain. Vous n’êtes pas obligés de le faire en amont. Vous pouvez très bien les relire dès la rentrée. Pour ceux qui n’ont pas fait de fiches, vous pouvez télécharger l’essentiel de vos cours sur notre site.

Le vrai casse-tête de la rentrée n’est pas que dans sa préparation scolaire. L’organisation de votre nouvelle vie étudiante ou les aménagements à faire lorsque vous changez de cycle sont nombreuses.

4,1 % C’est l’augmentation du coût de la vie étudiante pour l’année 2010-2011

4,4 % Augmentation des dépenses liées aux décisions du gouvernement

3,1 % C’est en moyenne l’augmentation des frais d’inscription

8,4 % Augmentation du coût de la restauration

1,5 % C’est l’augmentation de la cotisation sociale étudiante

8,9 % Augmentation des dépenses de loyer à l’emménagement pour Paris (1,9 % en province)

73 % des étudiants sont exclus du système de bourse

68 % des étudiants exercent un emploi pour financer leurs études

 Chiffres 2011 UNEF.

Quels sont les trucs à préparer ?

C’est une évidence, trouver son  futur logement est essentiel. Il faut s’y prendre bien à l’avance et pour certains, avoir travaillé l’été pour payer une partie des loyers. Il faut également penser à votre mutuelle et votre assurance étudiante, à acheter vos nouvelles fournitures scolaires et budgéter l’achat de vos supports de cours.

C’est sur la base de ces informations que l’on comprend que les étudiants ont besoin de financements pour leurs études. Les chiffres de l’UNEF sont clairs : 68 % des étudiants exercent un emploi parallèlement à leurs études. En résumé, pour bien préparer sa rentrée, il vous faut trouver un logement et un emploi en amont de votre rentrée scolaire. En comparaison, relire ses fiches et travailler régulièrement n’est pas le plus gros effort à fournir. Vous savez donc ce qu’il vous reste à faire dès la rentrée. C’est le prix à payer pour être bien dans ses baskets.