Toutes les sociétés sont obligées de tenir une comptabilité, d’une part,  pour piloter l’activité et  d’autre part,  pour répondre aux obligations fiscales et sociales. Quel que soit le statut choisi, les obligations déclaratives existent. Même le statut auto-entrepreneur impose des déclarations sur net- entreprises.fr et une remontée du résultat dans la base imposable de l’impôt sur le revenu.

Les dirigeants de très petites entreprises commencent généralement par déléguer leur comptabilité à un expert-comptable. Ainsi, l’expert assure le suivi, réalise les comptes annuels mais ses honoraires sont rapidement élevés. La solution la plus économique sera toujours de faire certifier ses comptes par un centre de gestion agréé, mais elle sera certainement très coûteuse en temps.

Le travail de suivi comptable est chronophage

Tous les chefs d’entreprises le savent, assurer le suivi comptable de sa société est une débauche de temps et d’énergie infinie. Il faut recenser et classer régulièrement toutes les factures d’achat et de vente, tous les tickets de carte bleue, passer les enregistrements comptables, effectuer toutes les déclarations obligatoires, gérer les paies de ses salariés et les déclarations afférentes. Il faut également compter le coût des logiciels, le temps nécessaire pour paramétrer ces fameux outils.  Il devient vite utile qu’une autre personne que le dirigeant s’en charge.

Le coût d’un expert-comptable se situe entre 60 € et 90 € HT de l’heure pour de la simple tenue comptable. La facturation se réalise souvent à l’aide d’un logiciel calculant le temps passé par  collaborateur. Le taux horaire facturé varie en fonction des qualités et compétences du collaborateur  et de la complexité de la tâche à accomplir.

La création du bilan et des comptes annuels coûte environ 1 200 euros à 2 500 euros par an pour une petite entreprise. Ce service comprend tous les travaux de fin d’année comptable jusqu’à l’attestation des comptes.

Dès que l’entreprise emploie des salariés, il faut prendre en considération la tenue des bulletins de paie et les autres formalités du quotidien. Ce service coûte entre 15 et 30 euros par salarié et par mois en moyenne. Il est probable que la facture varie d’un mois sur l’autre en fonction des absences pour maladies ou autres, entrées ou sorties.

Nous venons de voir ensemble dans cette première partie d’article que le coût de la comptabilité en faisant appel à un expert-comptable classique peut vite revenir cher. Ainsi, de nombreux entrepreneurs préfèrent tenir eux-mêmes leur comptabilité, quitte à sacrifier leurs dimanches. D’autres se tournent vers les offres alléchantes de comptables indépendants qui travaillent à l’heure… au détriment, parfois sans le savoir, de la légalité d’ailleurs car l’expertise comptable est une profession réglementée… Pour ces deux « solutions », rien n’est bon. Le repos est essentiel pour un dirigeant d’entreprise tout comme rester dans la légalité…

Quand embaucher un comptable ?

L’embauche du premier comptable est un calcul. Il faut déterminer ce qu’il est le plus rentable de faire. Sous-traiter sa comptabilité à un expert-comptable ne dispensera pas l’entreprise de l’obligation d’ouvrir le courrier, le traiter, le classer, l’apporter ou le scanner à l’expert-comptable. En revanche, les honoraires de l’expert-comptable continueront de croître par rapport au volume d’activité.

Quand les honoraires versés à l’expert-comptable dépassent les 25 000 euros, il faut sérieusement penser à recruter. Les compétences d’un comptable ne sont pas identiques à celles d’un expert-comptable. Il est incontestable que le comptable n’attestera pas les comptes annuels et Evidemment que vous devrez toujours payer cette prestation auprès d’un expert-comptable inscrit à l’Ordre. Au quotidien, sa présence s’avère nécessaire lorsque l’entreprise enregistre un chiffre d’affaires élevé et que le volume à traiter est conséquent.

C’est donc lorsque l’activité croît que l’entreprise peut embaucher un comptable ou un aide-comptable afin d’assurer le suivi quotidien de ses flux de trésorerie et de sa gestion administrative, qui nécessiteront plus de temps. Au-delà de sa mission première, le comptable pourra, selon son niveau de compétences, assurer outre la gestion de la paie des salariés,  une mission de conseil et d’audit.

Quels sont les besoins comptables ?

Le processus de recrutement d’un comptable ou d’un responsable financier débute par une analyse approfondie des besoins.

Tous les comptables et tous les responsables financiers ne se valent pas. En fonction de leur niveau d’études, de leur expérience et surtout de leur motivation, ils offrent une qualité de service inégale.

D’une part, les entreprises ont besoin de comptables et/ou gestionnaires financiers capables de répondre à leurs objectifs et qui sont en mesure de proposer des solutions pour améliorer leurs propres performances.

D’autre part, les compétences des  comptables et de cadres financiers  sont diversifiées : certains comptables sont généralistes alors que d’autres sont spécialisés en technologie de l’information (TI), en contrôle interne ou en audit etc. S’agissant des cadres financiers, lorsqu’ils peuvent également exercer les fonctions administratives, on parle alors de DAF ou de RAF.

L’entreprise doit au préalable déterminer ses besoins en comptabilité-gestion et définir très précisément  le profil du poste à pourvoir. Ces besoins varient selon le type et la taille de la société.

Les PME ont en général des attentes moins importantes et en tout cas plus générales qu’une multinationale ou une entreprise en pleine expansion (quelle que soit sa taille). Si un comptable suffit souvent à une TPE, plus l’entreprise grossit, plus le besoin en gestion financière augmente compte tenu de sa complexité.

Avant d’entamer le processus de recrutement, il faut également engager une réflexion sur le niveau de salaire à proposer. Il est légitime qu’un comptable aguerri demandera une rémunération plus élevée qu’un comptable débutant. Quant au financier, ses prétentions salariales suivront la même logique par rapport à  un comptable. D’autres critères rentrent aussi en compte dans la détermination de la rémunération à offrir tels que la taille de l’entreprise,  son caractère national ou international, etc.

Comment recruter un comptable ?

A l’instar des recrutements de commerciaux, les besoins des entreprises en recrutement de comptables et de financiers qualifiés sont importants par rapport au nombre de candidats, la concurrence est donc rude.

Pour attirer les meilleurs profils comptables et financiers, l’entreprise doit être consciente que les conditions de travail sont un critère majeur. Le rôle fondamental de ces collaborateurs  pour l’entreprise et l’investissement personnel important compte tenu du volume d’heures de travail qu’ils sont souvent amenés à effectuer pour mener à bien leur mission, oblige l’employeur à proposer des salaires attractifs et un cadre de travail de qualité.

La rémunération est essentielle mais les avantages sociaux, la conciliation entre travail et vie de famille ainsi que la qualité de vie au travail sont autant d’arguments qui jouent également en faveur d’une entreprise.

Afin d’optimiser les chances de recruter le comptable ou le gestionnaire financier idéal, certaines entreprises sollicitent un cabinet de recrutement spécialisé dans le secteur de la comptabilité et de la finance.

Le cabinet de recrutement spécialisé en comptabilité-paie-RH

Par définition, le cabinet de recrutement spécialisé maîtrise les problématiques et les enjeux du recrutement pour un domaine précis. Il est donc en mesure d’effectuer une recherche plus pointue pour dénicher les profils les  plus appropriés aux postes à pourvoir.

Grâce à leurs connaissances du secteur, les consultants et les chargés de recrutement du cabinet spécialisé sont capables d’évaluer plus rapidement et plus efficacement les compétences techniques des candidats et de sélectionner ceux qui répondent parfaitement aux exigences de l’entreprise.

Les cabinets de recrutement spécialisés en comptabilité / paie / RH ne se limitent pas à l’identification des meilleurs profils. Il apporte de la cohérence dans la démarche de l’entreprise et fait valoir son expertise métier et son rôle de conseil.

Ces cabinets de recrutement multi-spécialiste, experts des fonctions comptables et financières, mettent en œuvre leur savoir-faire tout au long du processus de recrutement, de la définition des besoins à l’embauche du candidat dans l’entreprise.

Le processus de recrutement

Les candidats sont inscrits sur des job-boards ou directement dans les cabinets de recrutements spécialisés. A l’aide de la définition de poste faite avec le client, le recruteur va éplucher les CVs à sa disposition. Les sources sont diverses :

  • publication d’offre d’emploi (insertion dans la presse, sur des sites de recrutement appelés aussi jobboards, via les réseaux sociaux, dans les é..),
  • exploitation d’une base de CV (Pôle emploi, APEC),
  • recherche dans votre vivier de candidatures spontanées,
  • approche directe (chasseur de têtes),
  • cooptation,
  • affichage sur place (pour une boutique un restaurant…),
  • job dating (rencontre flash entre candidats et recruteurs),
  • forums et salons.

Il va ensuite appeler les candidats potentiels, les faire venir en entretien et leur faire passer des tests.

Personne n’est à l’aise face à un test. Qu’il soit écrit ou oral, la peur de l’échec peut stresser le candidat. Ces paramètres sont pris en compte par les recruteurs ou les cabinets de recrutements. D’ailleurs, certaines questions sont plus difficiles que d’autres. Pour ces raisons, les moyennes des tests ne sont pas forcément à 10.

A l’issue de cette phase de sélection, les candidats choisis par le recruteur pour leur adéquation avec l’offre de poste sont conviés à rencontrer le client final. On parle alors de short-list. C’est le client qui a le dernier mot et qui fait le choix final.

Par Publié le : 10 octobre 2017Catégories : Articles0 CommentaireMots-clés : , ,