Modèle de présentation d’APS:

PDF WORD 1997/2003 WORD 2007/2011

 

Épreuve Orale E6 : CONDUITE ET PRÉSENTATION D’ACTIVITÉS PROFESSIONNELLES

Durée 40 minutes. Coefficient 3

La commission d’interrogation est composée de deux membres : un professeur enseignant les techniques d’assurance dans une section de technicien supérieur Assurance; et un professionnel ou, à défaut, un second enseignant appartenant au groupe économie et gestion. Il est préférable que la composition des commissions d’interrogation soit stable et que les professionnels soient convoqués sur une journée entière.

Le candidat communique le tableau récapitulatif des activités professionnelles aux membres de la commission au moment de l’épreuve.
La commission doit accueillir le candidat et rappeler les consignes de déroulement de l’épreuve. Elle note sur la feuille d’interrogation le travail exposé par le candidat et la situation proposée.

Contenu

L’épreuve fait référence à 6 domaines de compétence :

  • droit général et droit des assurances,
  • techniques d’assurances,
  • communication,
  • techniques commerciales,
  • outils de gestion,
  • économie et organisation de l’assurance

L’ensemble de ces différents domaines a été étudié pendant la formation et sollicité dans le cadre de situations professionnelles :

  • pour les candidats de la voie scolaire, soit au cours des actions professionnelles appliquées, soit pendant les stages obligatoires ;
  • pour les candidats en apprentissage ou en formation continue, dans le cadre de leur activité professionnelle.

Le tableau récapitulatif des travaux et activités professionnelles, support de l’épreuve E6, illustre ces différents domaines.

 

Déroulement de l’épreuve

1ère phase : 25 minutes environ – exposé du candidat et entretien avec la commission

A l’issue d’une présentation générale de quelques minutes, le candidat expose, pendant environ 10 minutes, un ou deux travaux qu’il a choisis. Il peut, éventuellement, s’appuyer sur tous moyens à sa convenance. Aucun document ne pourra être conservé par les membres de la commission à l’issue de l’épreuve.

Le jury n’interrompt pas le candidat pendant son exposé, sauf en cas de nécessité, par exemple pour venir en aide à un candidat émotif, … Les durées figurant ci-dessus sont indicatives et peuvent être adaptées en fonction de la situation de communication observée.

Au terme de l’exposé, les membres de la commission, lors d’un entretien avec le candidat, peuvent poser des questions portant sur des points de droit, de techniques commerciales, d’outils de gestion, de bureautique ou de techniques d’assurance en rapport direct avec son activité, dans la limite des savoirs et compétences définis dans le référentiel.

Quel que soit le statut du candidat, son choix peut se porter sur des travaux, qu’il juge représentatifs de son activité en milieu professionnel ou qui lui ont semblé intéressants au regard des exigences de l’épreuve ou encore qui lui ont été imposés par l’entreprise. Ces travaux peuvent ainsi ne concerner qu’un nombre limité des domaines de compétences décrits précédemment.

Par exemple, il est tout à fait envisageable qu’un candidat présente un travail portant exclusivement sur la mise en œuvre de techniques commerciales, ou de gestion, etc., à condition que ce travail soit directement en rapport avec les activités d’assurance.

La commission d’évaluation ne peut contester et encore moins sanctionner ce choix.

L’entretien doit donc porter sur l’activité choisie par le candidat, ce qui n’interdit cependant pas de vérifier que le candidat est capable, dans ce contexte, d’établir le lien avec les autres domaines de compétences.
Pour reprendre l’exemple précédent, il est difficile d’imaginer une activité commerciale, qui serait totalement déconnectée des techniques d’assurances et du cadre juridique de cette activité. L’interrogation peut donc être élargie aux domaines connexes.

2ème phase : 15 minutes environ – situation de communication proposée au candidat

Il est rappelé qu’il s’agit d’une situation simple portant sur un risque de masse.

La notion de situation simple, signifie qu’il ne s’agit pas d’évaluer la capacité du candidat à repérer les éléments d’une situation de communication professionnelle, dans un ensemble d’informations complexe, mais bien de tester la capacité de réaction du candidat en face d’une situation professionnelle courante et nouvelle (se reporter à la définition de l’épreuve).

Les situations visées concernent : l’information, le conseil, la vente, la vie du contrat (production, règlement de sinistre, gestion). Le candidat reste placé dans le même contexte professionnel, mais la situation proposée par les membres de la commission d’évaluation diffère tout en restant voisine de l’activité exposée lors de la première phase de l’épreuve.

La notion de risque de masse doit être limitée aux risques suivants : auto, moto, véhicule, MRH, complémentaire maladie, individuel-accident, assurance-vie individuelle.

Évaluation

L’épreuve doit permettre d’évaluer trois grands types de capacités :

  • communication,
  • adaptation,
  • technicité,

dans le contexte d’activités professionnelles d’assurance.

Cela signifie :

  • que chacune des capacités doit être évaluée en termes de compétences,
  • que le contexte doit nécessairement être celui de l’assurance.

Enfin, il est rappelé, que l’équité entre les candidats, quel que soit leur statut (scolaire, apprentissage, formation continue), doit présider à la conduite des interrogations. Il est donc impératif de respecter les consignes qui précèdent, dans les différents centres d’interrogation, et de veiller à ce que des temps d’harmonisation entre les différentes commissions soient ménagés avant le début des épreuves, à la fin de chaque journée d’interrogation, à l’issue de l’ensemble des interrogations.

C’est pour ce dernier motif que vos notes ne vous seront pas communiquées en fin d’épreuves