Le secteur du résidentiel-tertiaire (logements et bâtiments) est celui qui consomme le plus d’énergie, notamment du gaz et de l’électricité pour le chauffage et les différents usages nécessitant du courant (éclairage, informatique, électroménager, climatisation, etc.). Les transports concentrent eux le tiers de la consommation énergétique, via les carburants issus en quasi-totalité du pétrole et une petite part de biocarburants.

L’industrie représente environ 25 % de l’énergie consommée. Enfin, l’agriculture totalise plus de 4 % de la demande d’énergie.

Légère baisse de l’activité de la grande industrie

La consommation de la grande industrie* directement raccordée au réseau public de transport s’élève à 66,2 TWh. Ce volume est en baisse de 1,8% par rapport à 2017, ce qui s’explique principalement par des mouvements sociaux importants dans le transport ferroviaire et par un incident survenu sur le site d’un client industriel du secteur de la métallurgie.

Consommation de la grande industrie, hors énergie Corrigée des variations saisonnières

* autoconsommation incluse, hors pertes, et hors secteur énergie

Une meilleure efficacité énergétique pour la grande industrie

La consommation d’électricité du secteur de la grande industrie est fortement dépendante de la production industrielle. Cependant, l’amélioration des process voire le changement des moyens de production ont conduit à plus d’efficacité dans l’utilisation de l’énergie. Les courbes de production industrielle et de consommation électrique établies par RTE permettent de constater le rapprochement des courbes, visible notamment pour les secteurs de la chimie, de la construction automobile et du papier carton, ceci peut s’expliquer par une meilleure efficacité énergétique, à supposer qu’il n’y ait pas eu de transfert d’usages.

Et dans les autres secteurs ?

Le secteur tertiaire représente aujourd’hui en France :

  • environ 14% de la consommation énergétique française totale,
  • un volume de 251 TWh consommés à l’échelle du pays,
  • 1230 kWh par m² et par an,
  • une prédominance de locaux énergivores avec 58% des bureaux en classe E,F et G, les trois classes du Diagnostic de Performance Energétique (DPE) les moins économes.

Le chauffage représente 56% des dépenses énergétiques totales, l’électricité hors chauffage et éclairage représente 32% et l’éclairage 41%.

Les bonnes pratiques sont vite adoptées par les chefs d’entreprises. Evidemment, le poste numéro un concerne le chauffage et/ou la climatisation des locaux et bâtiments industriels. Les solutions préconisées et appliquées sont l’amélioration de l’isolation et le contrôle informatique de la température.