Elle fait des millions de morts chaque année mais elle ne provient pas que des émissions industrielles ou de la circulation automobile. La pollution de l’air et de l’eau a bien d’autres causes, depuis le chauffage au bois jusqu’à l’extraction de l’or, et touche gravement les pays en voie de développement. Une grande étude effectuée à l’échelle de la planète fait le point et met les pendules à l’heure.

Cette vaste enquête sur l’état de la pollution au niveau planétaire, réalisée par la Green Cross suisse et le Blacksmith Institute (Etats-Unis), a dressé la liste des dix polluants ou sources de pollution les plus dangereux. Ce classement repose sur des critères provenant d’un groupe international d’experts de l’environnement et de la santé publique. On estime aujourd’hui que la pollution, à tous les niveaux, est responsable de 25 à 40 % des décès dans les pays en voie de développement.

Le jus de pamplemousse est contre-indiqué avec les principes actifs du Sildenafil sous forme de gel et peut causer un inconfort, à ce stade il se manifeste l&#8217érection, c&#8217est une très grave erreur de penser de cette façon. On retrouve donc dans ce médicament tous les avantages du Levitra original mais à un prix beaucoup plus compétitif. Parce que les maladies cardiovasculaires pourraient être détectées. Elle augmente votre bien-être et votre confiance, elle ne m’a jamais laissé marcher jusqu’à présent, vous pouvez avoir un premier épisode de dysfonctionnement érectile, environ 17 heures, et après stimulation.

L’extraction artisanale d’or : plus de dix millions de personnes empoisonnées par an

Le métal jaune obtient… la médaille d’or des sources de pollution. Derrière cette plaisanterie facile se cache une terrible réalité. L’extraction artisanale, qui utilise du mercure, extrêmement toxique, empoisonne de 10 à 15 millions de personnes chaque année travaillant dans des mines de petites entreprises. Ce fléau touche surtout des communautés socialement et économiquement marginalisées ne disposant que de cette unique ressource pour subsister. Parmi ces mineurs dont la santé portera à jamais les séquelles de l’empoisonnement par le mercure (du moins pour les survivants), on compte 600.000 enfants et 4,5 millions de femmes.

L’Unido (United Nations Industrial Development Organization) estime qu’environ 1.000 tonnes de mercure sont utilisées chaque année dans le monde aux fins d’extraction de l’or, ce qui représente 30 % des émissions anthropogènes totales, dont 95 % sont directement déchargées dans la nature avec toutes les conséquences environnementales, humaines et économiques qui viennent encore s’y greffer. Un dernier chiffre, enfin, est encore cité par le rapport : pour chaque gramme d’or extrait dans ces mines artisanales, 2 grammes de mercure sont rejetés dans l’environnement.

L’eau sale : cinq millions de morts par an

La dépendance de l’Homme vis-à-vis de l’eau, ne cesse de croître. Chaque individu utilise environ 20 litres d’eau par jour pour ses besoins directs (boisson et cuisson) auxquels il faut ajouter de 50 à 150 litres pour d’autres usages (hygiène, industrie…). Les communautés rurales s’approvisionnent traditionnellement dans les eaux fluviales ou des puits mais l’augmentation de la population et l’industrialisation ont entraîné la pollution de plus en plus généralisée des fleuves.
Aujourd’hui, un tiers de l’humanité vit dans des zones de stress aquatique où l’eau n’est plus directement utilisable et doit être traitée. Chaque année, cinq millions de décès sont directement imputables à la pollution de l’eau dans les pays en voie de développement.

L’eau souterraine buvable : 0,3 % du total…

La pollution peut apparaître dans les puits avec plusieurs décennies de retard par rapport à celle constatée dans les fleuves et les rivières et perdurer très longtemps. Pour cette raison, la contamination des eaux souterraines est considérée comme une cause de pollution à part entière.

Les eaux souterraines constituent la majorité des eaux directement consommables ; ces dernières ne représentant que 6 % de toute l’eau présente sur Terre. Cette évaluation comprend toutefois les calottes glaciaires ainsi que les glaciers et si on soustrait ceux-ci du total, seulement 0,3 % de toute l’eau contenue sur notre planète est directement utilisable par les populations.

L’air intérieur pollué : l’équivalent de deux paquets de cigarettes par jour

La cause la plus significative de la pollution de l’air ambiant à l’intérieur des lieux d’habitation dans un monde en voie de développement est la combustion du charbon ou des carburants non transformés (bois, fumier animal et déchets) prélevés sur la biomasse pour le chauffage, la cuisson ou l’éclairage. On estime que plus de 80 % des foyers dans les zones urbaines d’Inde et de Chine obtiennent ainsi leur énergie et plus de 90 % dans les zones rurales.

Dans ces foyers, l’impact de la pollution sur l’organisme est tel que quatre heures de séjour dans une pièce où sont préparés les repas équivalent à fumer deux paquets de cigarettes. La mortalité par l’air ambiant, en l’absence de ventilation appropriée (qui n’existe pratiquement jamais), n’est statistiquement dépassée que par la malnutrition, la pollution de l’eau et l’hygiène ainsi que le Sida.
Après ce «quatuor» de tête viennent, dans l’ordre :

  • La fusion et le travail des métaux.
  • L’industrie minière.
  • Le traitement des déchets radioactifs.
  • Le déversement incontrôlé des eaux d’égout.
  • La qualité de l’air urbain.
  • Les rejets d’acide de batterie ni traités ni recyclés.

 

En France, quelle est la situation ?

Les chercheurs étudient l’impact sanitaire des particules fines, ces éléments en suspension dans l’air d’un diamètre inférieur à 10 micromètres voire 2,5 micromètres – les fameuses PM10 et PM2,5 –, qui pénètrent profondément dans le système respiratoire et provoquent de nombreuses pathologies, surtout chez les personnes fragiles.

Résultats : les Européens perdent au total 3,7 millions d’années d’espérance de vie chaque année, soit l’équivalent de 348 000 décès prématurés par an dans la population de plus de 30 ans. En France, les chiffres sont de 480 000 années perdues et 42 090 morts prématurées, comme l’indique le tableau des impacts sur la santé par pays, réalisé par le programme CAFE.

Ce chiffre de 42 000 morts prématurées par an, valable il y a une quinzaine d’années, l’est-il encore aujourd’hui ? La réponse n’est pas évidente. En effet, depuis 2000, les émissions de particules fines ont été réduites grâce à des normes plus strictes : elles sont ainsi passées de 350 000 tonnes en 2000 à 250 000 en 2011. Mais dans le même temps, les concentrations de particules sont restées plutôt stables. Ainsi, dans l’agglomération parisienne, la concentration moyenne de PM10 était de 27 microgrammes par m3 d’air en 2011 contre 21 µg/m3 en 2000. Quant aux concentrations de PM2,5, elles s’élevaient à 18 µg/m3 en 2011 contre 14 µg/m3 en 2000, rapporte le bilan 2011 d’AirParif, l’organisme en charge de la surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France.

En réalité, l’étude la plus à jour qui existe est celle issue du programme européen Aphekom, reprise par un rapport de l’InVS (Institut de veille sanitaire) en 2012, qui a passé au crible 25 villes de l’Union européenne, dont 9 françaises. Sur ce bassin de 12 millions de personnes, les experts ont conclu à une espérance de vie réduite de 3,6 à 7,5 mois par tranche de trente ans de pollution absorbée selon les villes. Au total, ce sont 2 900 morts prématurées par an dues aux particules fines qui pourraient être évitées si les concentrations moyennes annuelles de PM2,5 respectaient la valeur guide de l’OMS (10 µg/m3).

Aucune extrapolation n’a été réalisée par l’Institut pour obtenir un bilan global sur tout le territoire. Sachant que l’étude porte sur un cinquième de la population française, localisée dans les zones les plus polluées de l’Hexagone, un calcul grossier donne 15 000 morts en France. Mais ce serait sans compter les zones agricoles et rurales polluées : les émissions de particules fines proviennent ainsi à 21 % de l’agriculture, derrière le chauffage domestique (34 %), l’industrie (31 %) mais devant les transports (14 %). Une partie des particules est aussi importée de l’étranger. Enfin, une différence de méthodologie rend malaisée la comparaison entre les deux études puisque le programme Aphekom base ses calculs de morts prématurées sur une diminution de la concentration en particules, et non leur suppression. A défaut de savoir si l’on se situe en deçà de 42 000 décès par an dus aux particules fines, on peut douter sans crainte de la pertinence de ce chiffre.

Quelques pistes pour réduire la pollution ?

Le recyclage est la réutilisation de matériaux après un premier service. C’est donc un procédé de traitement des déchets (provenant des industries et des déchets ménagers) qui permet de réintroduire, dans le cycle de production d’un produit, des matériaux qui le composent. L’un des exemples qui illustre ce procédé est celui de la fabrication de bouteilles neuves avec le verre de bouteilles usagées. Il faut distinguer le recyclage organisé par l’homme pour les déchets qu’il produit et les cycles naturels. Le recyclage a deux conséquences écologiques majeures : la réduction du volume de déchets et la préservation des ressources naturelles car le recyclage permet d’éviter de puiser dans les ressources lors de la fabrication d’un nouvel objet.

Le traitement des eaux utilise plusieurs méthodes pour le recyclage. Il existe les traitements classiques : l’eau passe dans des grilles qui retiennent les plus grosses impuretés ; dans un grand bassin, l’eau est débarrassée des corps gras ou flottants qui viennent à la surface ; l’eau passe ensuite dans des bassins d’aération pour que les microbes agissent sur les matières organiques ; l’eau se décante dans des bassins ; l’eau est filtrée à travers des lits de sable ; enfin on rend l’eau potable grâce à l’ozone, le chlore ou un rayonnement ultraviolet qui permet d’éliminer les germes susceptibles de transmettre des maladies infectieuses. Des traitements complémentaires sont ensuite mis en place, en fonction de la qualité de l’eau que l’on souhaite obtenir.

Par « Energie renouvelable », on désigne des sources d’énergie autres que celles procurées par les hydrocarbures, le charbon et l’énergie nucléaire. Ce sont des sources d’énergie provenant de phénomènes naturels qui ne s’épuiseront pas (par rapport à notre échelle du temps) car elles se régénèrent. Ce sont des énergie dites « propres » car elles ne polluent pas ; on les appelle aussi « énergies vertes ». Le caractère renouvelable d’une énergie dépend de la vitesse à laquelle la source se régénère, mais aussi de la vitesse à laquelle elle est consommée. Ainsi, le bois est-il une énergie renouvelable tant qu’on abat moins d’arbres qu’il n’en pousse et que la forêt continue à jouer ses fonctions écologiques vitales. Le comportement des consommateurs d’énergie est donc un facteur à prendre en compte dans cette définition.

Les énergies renouvelables proviennent :

  • Principalement du Soleil : Rayonnement, cycle de l’eau, vents…
  • De la chaleur interne de la Terre (provenant elle-même de la radioactivité d’éléments tels que l’uranium, le thorium et le potassium) : La géothermie
  • De la rotation propre de la Terre par rapport au système Terre-Lune, c’est-à-dire l’énergie marémotrice.

 

On produit de l‘électricité grâce à l’énergie hydraulique des barrages voire à celle de moulins à eau ou  encore grâce à l’énergie éolienne générée par le vent sans oublier l’énergie du soleil captée à l’aide de panneaux solaires.
Pour chauffer, on peut utiliser la combustion du bois dans des « chaudières » ou encore la géothermie qui puise de l’eau provenant des nappes phréatiques. Cette eau est chaude grâce à la chaleur émise par le centre de la Terre.

Les bons réflexes à avoir !

Nous devrions tous contribuer à la réduction de la pollution environnementale. En effet, l’Etat, les collectivités territoriales et les industriels ne sont pas les seuls qui doivent agir pour réduire les émissions de polluants. Chacun d’entre nous devrait consentir quelques efforts afin de protéger notre environnement, notre santé et par conséquent notre avenir.

Côté transport, vous pouvez :

Privilégier un modèle d’automobile adapté à vos besoins, qui consomme peu et que vous entretiendrez. C’est bien connu, une voiture mal réglée pollue jusqu’à 50 fois plus qu’une voiture bien réglée. En faisant réviser votre véhicule, vous faites des économies et vous limitez les émissions polluantes. Si vous regroupez vos courses en un seul voyage, vous organisez des téléconférences et travaillez à la maison (télétravail lorsque cela est possible), vous minimisez l’utilisation de la voiture.

Eviter carrément de prendre votre véhicule. En France, 40 % des déplacements font moins de 2 km. Ces trajets effectués généralement moteur froid sont très pénalisants en termes de pollution atmosphérique. Un court trajet de 500 m en ville s’effectue en 8 minutes à pied ; il est donc difficile de faire mieux en voiture compte tenu des  feux, de la circulation, du stationnement difficile et souvent payant…

Adopter des gestes d’éco-conduite si vous devez tout de même prendre votre voiture.

Côté maison, vous pouvez :

  • éteindre les lumières lorsque vous quittez une pièce et économiser ainsi de  l’électricité (65 % de l’électricité produite sur l’île de La Réunion est d’origine fossile) ;
  • éviter l’usage des produits à base de solvants (peinture à l’huile, essence, térébenthine, pesticides et autres). Sinon, manipulez-les avec soin et fermez les contenants hermétiquement. Si vous devez les jeter, faites-le à la déchetterie…
  • Préférer les produits recyclés et opter pour le tri sélectif. Les produits recyclés permettent d’économiser de l’énergie et de réduire la quantité de déchets destinés à l’incinération, source de pollution atmosphérique.