
Au bout du voyage, cinq ans de nuit et de boue. Dix-huit cents jours d’humiliation, de promiscuité répugnante, ade pestilence, d’abjection. Le prisonnier de guerre est cet homme nu, privé d’identité et d’espoir.
La Peau et les Os est un témoignage terrible, un chefd’œuvre longtemps oublié, mais aussi un acte magnifi que d’exorcisme et de libération.
La peau et les os, Georges Hyvernaud, Poche, 1998. ; fnac, 4,80 €

