Le bonheur, c’est les autres

La croissance annoncée ne sera pas au rendez-vous cette année ; ce n’est d’ailleurs pas une surprise. Cet indicateur, difficile à calculer, qu’il traduise une situation présente ou qu’il fasse des projections pour l’avenir, ce qui est encore plus compliqué, est matière à interprétation. Les chiffres avancés peuvent permettre de prendre bien des  libertés… Entre les annonces et les coups marketing, les politiques se servent de tous les chiffres pour glorifier leurs actions ou noircir celles de leurs opposants. Au final, comment pouvons-nous connaître la réelle situation économique de notre pays ?

Néanmoins, de nombreux organismes présentent des chiffres de manière factuelle, tels que l’’INSEE et l’OCDE qui publient régulièrement des informations sur leurs sites respectifs. Reprendre ces données à la source permet une analyse plus fine, sans surcouche média, sans point de vue politique. L’AFP (l’Agence France Presse) propose également un fil d’information continue dénuée de suggestions.

« Il est vital de se forger sa propre opinion. » Cela paraît évident. Pourtant, dans de nombreux cas, nous privilégions l’avis des autres pour prendre des décisions. Vous ne voyez pas de quoi je veux parler ? Lors de vos achats sur internet, vous regardez les commentaires clients pour savoir si le vendeur en question est « fiable ». Pour choisir votre prochain ciné, vous allez consulter les avis presse et ceux des internautes. Pour dîner également, la note du restaurant sur le célèbre site influence votre choix.

Alors que choisir ? Faut-il considérer que lorsque la plupart des autres vont dans une direction c’est sûrement la bonne ? Quelle est la probabilité que tout le monde se trompe ? Sommes-nous des moutons ? Puis-je fonder mon choix sur la pensée collective  en prenant ainsi  le risque qu’elle puisse être faussée au gré des avis et des sondages, ou dois-je garder mon libre arbitre ? Si l’on pense qu’en se fiant totalement à un groupe de personnes, un risque d’erreur existe, il est alors nécessaire d’estimer la probabilité que ce risque se réalise. Si celle-ci est forte, il faut écarter le risque ; si au contraire, elle semble faible, il ne faut pas trop s’en soucier. En outre, selon l’importance du sujet, des enjeux, il faut plus ou moins se laisser influencer par l’opinion générale.

Dans son œuvre, « Les mains sales » Sartre disait « l’enfer, c’est les autres ». C’est à mon sens, sans imaginer l’extraordinaire transformation des relations humaines qui allait se produire avec Internet qui impacte notre vie de tous les jours en rapprochant les individus… et dans la rue vivre ensemble peut être quelque chose de formidable. Il suffit de marcher, d’écouter quelques discussions, de regarder les passants et d’engager la conversation avec son voisin de table au café ! Soyons naturels, c’est ce qui permet de maintenir les meilleures relations avec les autres. Or, dans le cadre professionnel, dans un monde de compétition, travailler ensemble n’est pas toujours facile.

Les relations de travail sont souvent cryptées. Justement, dans ce numéro, nous allons voir comment « travailler ensemble », sur la base d’une intelligence collective où  l’on dépasse la notion d’intérêt en privilégiant l’aspect naturel des relations humaines, dans un échange gagnant/gagnant où franchise et sympathie sont les meilleurs atouts pour favoriser la qualité de vie au travail avec quelle organisation et quels outils.

Bonne lecture !

Par Publié le : 1 novembre 2016Catégories : Actualités0 CommentaireMots-clés : , , ,