J’ai envie d’apprendre à boursicoter. Comme tout le monde, je me dis que parier en bourse, acheter et revendre des actions est risqué mais si je réussis à comprendre les marchés, je parviendrai sûrement à réaliser des profits. J’ai évidemment bien conscience que toutes les publicités vantant le fait de gagner xxxx euros par mois sans rien faire est illusoire. J’essaye donc d’en savoir plus…

Je me renseigne sur le trading

« Trading » est un mot anglais largement utilisé en France. Il désigne les opérations d’achats et de ventes effectuées sur les marchés financiers. Ce sont des traders qui réalisent ces opérations depuis une salle des marchés d’une institution financière ou boursière, ou depuis Internet dans le cas des traders indépendants. L’activité du trader consiste à spéculer sur des produits financiers (actions, options financières, contrats à terme, devises, etc.) dans un espoir de profitabilité à court terme en fonction des fluctuations du marché.

Plus généralement, le trading désigne également l’analyse technique des marchés financiers et son enseignement peut englober la gestion des risques financiers, le suivi des opérations de marché, ainsi que la prévention des délits financiers.

Concrètement, le fait d’acheter une action, un indice ou une devise avec l’objectif de revendre le titre à un meilleur prix dans l’heure, le jour ou la semaine est du trading. Ce type d’activités est à haut risque. D’ailleurs, les plateformes de trading conseillent de miser sur les produits les plus risqués, dont les cours font du yo-yo.

Je lis également que pour viser des gains rapides, il faut repérer les actions dont les cours oscillent sans direction claire depuis quelques jours, puis attendre un violent départ haussier ou baissier.

Apparemment, beaucoup de traders préfèrent les devises, où l’on mise par exemple sur l’évolution de l’euro par rapport au dollar ou au yen japonais dans la mesure où les décalages de cours sont plus explosifs, mais les tendances plus courtes, ce qui oblige à surveiller sa position comme le lait sur le feu.

Je tombe des nues. Je pensais que boursicoter consistait à investir dans des actions et attendre que celles-ci montent pour les revendre à un meilleur prix. Et j’ai finalement compris. Il y a une différence majeure entre le trader et l’investisseur. Le trader se distingue de l’investisseur par la durée de sa position. Alors que les investisseurs sont généralement positionnés sur le long terme, les traders privilégient quant à eux, souvent les gains à court ou moyen terme. Certains, d’ailleurs, ne gardent leurs positions que quelques secondes à quelques minutes, ou pendant quelques heures seulement.

Il est même possible de faire appel à des robots ou de l’intelligence artificielle. Des robots traders pratiquent le trading algorithmique. Il s’agit d’un trading systématique (les ordres d’achat et de vente reposent sur des algorithmes) par opposition au trading discrétionnaire (les ordres d’achat et de vente reposent sur la décision du trader qui exécute l’ordre).

Le trading automatisé peut concerner l’investisseur particulier qui investira alors via un robot trader. Mais il est surtout le fait d’institutions financières (banques, sociétés de gestion et fonds spéculatifs) qui le pratiquent à grande échelle, : c’est ce que l’on appelle du trading à haute fréquence. Cette forme de trading permet de dégager des bénéfices via des millions de micro transactions automatisées.

Le terme spéculation a mauvaise réputation

Spéculer, c’est faire des choix qui engagent sur le futur, en anticipant certaines évolutions ou en prenant le risque que ces anticipations ne se réalisent pas. Le spéculateur n’investit pas, il engage des fonds en vue de revendre et de réaliser une plus-value. C’est pourquoi le spéculateur attend une rentabilité importante de son engagement, pour rémunérer le risque qu’il prend.

La spéculation est nécessaire au bon fonctionnement des marchés.

D’une part, la spéculation génère de nombreux allers-retours sur les marchés ce qui favorise la liquidité sur les marchés.

D’autre part, elle joue un rôle essentiel dans la préservation des ressources. Comme le spéculateur mise seulement une petite fraction de son capital, il préserve une grosse part des ressources qui lui sont actuellement disponibles. Avec ce mécanisme, il contribue à impacter les prix présents tout en conservant l’espoir de revendre plus tard, lorsque les prix seront plus élevés, la fraction avec laquelle il ne spécule pas. C’est ainsi qu’il assure que la société gère l’exploitation de ses ressources non renouvelables de manière « optimale » (ni trop vite, ni pas assez vite, juste le bon rythme).

Qui sont les traders ?

Il faut faire le distinguo entre les traders salariés et ceux qui sont à leurs comptes.

Le trader salarié est un opérateur de marché. Il travaille pour une banque, son salaire comporte une partie fixe et une partie variable qui dépend de ses gains et du bon vouloir de sa hiérarchie.

Le trader indépendant effectue les opérations pour son propre compte. Ses revenus correspondent à ses gains, il ne touche pas de salaire puisqu’il est indépendant. Théoriquement, tout le monde peut s’établir en tant que trader à son compte. Cependant, comme tout métier, il faut y consacrer une grande partie de son temps pour en vivre.

L’AMF (autorité des marchés financiers) recensait près de 15 000 traders particuliers en 2013. La multiplication des applications de trading via smartphone a certainement fait grimper ce chiffre depuis. Il s’agit très souvent d’une activité complémentaire ou d’un hobby. Peu de traders indépendants vivent du trading. Ils ne sont pas plus de quelques centaines en France, selon une enquête des Echos sur les traders particuliers en France.

Est-ce que je peux réussir ?

De nombreux conseils sont donnés aux « traders débutants » sur internet. Parallèlement, de nombreux avertissements sont formulés par l’AMF et par les plateformes de trading (qui ont l’obligation d’informer leurs clients sur le risque encouru de perte en capital)

Le trading comporte un certain nombre de risques, inhérents aux marchés financiers. Le plus évident est la possibilité de de perdre la totalité des sommes investies, voire même davantage sur certains produits dérivés avec effets de levier.

L’AMF rappelle que 89,4 % des traders particuliers perdent de l’argent. Cela signifie que sur les 15000 prétendants, seuls 1500 parviennent à réaliser une performance positive.

Pourtant, ces avertissements sont loin de décourager une foule de nouveaux arrivants. Les particuliers, attirés par la chute boursière, pensent pouvoir déceler de bonnes opportunités. Boursorama constate une forte augmentation d’ouvertures de PEA et de comptes titre.

Evidemment, une baisse boursière brutale liée au coronavirus pousse ces nouveaux traders en herbe à penser que « de toute façon cela ne peut pas aller plus bas ». La période de confinement hivernale se prête effectivement bien à un nouveau hobby.

Les clients de Boursorama se ruent sur les conférences. « Pour l’entrée en Bourse de la Française de Jeux, on avait déjà enregistré un record sur le mois de novembre, indique Benoît Grisoni, directeur général de Boursorama. Mais le mois de mars l’a déjà fait tomber ».

C’est également le mois des records d’ordre en une seule journée. Plus de 50000 en une seule journée. C’est le signe que bon nombre de clients de la banque ont profité du confinement et de la situation hors normes des marchés pour sauter le pas.

Un point étonne toutefois Benoît Grisoni : 70 % des ordres passés sont des achats. « Lors d’une chute brutale des marchés, on s’attend plutôt à constater l’inverse », note-t-il. Le dirigeant y voit trois profils différents. Tout d’abord, ceux qui ont vu les Bourses passer d’un plus haut historique à un plus bas, et qui se disent que c’est un bon point d’entrée, ensuite, ceux qui veulent diluer leurs pertes en rachetant de nouveaux titres dans des entreprises au sein desquelles ils ont déjà des parts, et enfin ceux qui veulent profiter de l’extrême volatilité des marchés sur une séance.

Parmi ces nouveaux venus, on trouve beaucoup de jeunes issus de la communauté des monnaies virtuelles, indique également Nicolas Chéron (analyste financier). « Ils se sont d’abord intéressés au Bitcoin, puis à la Fed (Réserve fédérale des Etats-Unis), avant d’arriver au S & P 500 (l’un des principaux indices de Wall Street NDLR). « Parmi mes clients, j’ai des traders de crypto qui échangent du Total maintenant ! », s’amuse le trader.

Mise en garde de l’AMF

L’Autorité des marchés financiers appelle en effet les jeunes loups à la prudence. Le régulateur alerte notamment sur la profusion en ligne des offres frauduleuses de formations éclair au trading. « Il faut tuer le mythe selon lequel on peut devenir trader en quelques heures », insiste Claire Castanet, directrice des relations avec les épargnants. Cette semaine, l’AMF a notamment mis en garde contre la montée en puissance d’arnaques proposant des investissements dans des valeurs refuges, comme l’or.

Il est un peu tôt pour tirer des conclusions sur cette vague de nouveaux investisseurs. « Est-ce que ce sont des gens qui sont venus en Bourse pour y rester sur le long terme ? Est-ce qu’il y aura eu plutôt de la casse ou plutôt des gens qui auront réussi à tirer profit de la situation ? Impossible de le dire pour le moment », reconnaît Benoît Grisoni.

Que donnent les applications de trading ?

Finalement, ce n’est pas Boursorama ou Société générale (pour ne citer qu’eux) qui font le plus de bruit pour attirer de nouveaux clients. Nous sommes plutôt assaillis de publicité comme eToro.

J’ai alors consulté un excellent article qui prône la méfiance vis-à-vis de ces plateformes. La société eToro se présente comme un réseau social d’investisseurs. Les publicités sont toujours sophistiquées et d’ailleurs, certaines stars comme Gaël Monfils ou Nabilla en parlent.

Si vous êtes un profil intéressé par la finance et/ou les nouvelles technologies, vous avez dû voir fleurir ces publicités ciblées sur Facebook ces derniers mois. « Investissez dans le Bitcoin et les cryptomonnaies avec eToro ». « Tradez en toute confiance sur le leader mondial des réseaux d’investissement social », « Si vous aviez pu investir dans le Bitcoin quand il coûtait seulement 50 dollars, l’auriez-vous fait ? ».

Sans faire la critique de cet acteur, les opérations proposées peuvent être matière à déception. La société eToro est une plateforme en ligne enregistrée à Chypre et spécialisée dans les CFD (Contrats sur la différence). Ce produit est un contrat, noué entre un acheteur (vous) et un vendeur (eToro), qui stipule que le vendeur devra payer à l’acheteur la différence entre la valeur présente et la valeur du sous-jacent (une action par exemple) à l’échéance du contrat. Si la différence est négative, c’est alors l’acheteur qui paie la différence au vendeur. Il faut comprendre une chose : à aucun moment vous n’achetez réellement un titre financier, vous vous exposez seulement à sa variation. Étant donné que vous n’achetez pas vraiment les produits, les frais de transaction sont moins élevés. Les plateformes comme eToro visent le grand public donc on peut passer des ordres pour une poignée d’euros, alors qu’il faut prévoir plusieurs dizaines voire des centaines d’euros sur les marchés dits « réels ».

L’attirance des investisseurs vers ce genre de services réside dans le discours marketing très bien rodé. Il est proposé de pouvoir répliquer les investissements des membres. Si un utilisateur vous semble doué, vous pouvez vous caler sur sa stratégie d’investissement en quelques clics. Evidemment, des frais s’ajoutent un peu partout à chaque typologie d’opérations (frais de change, frais d’inactivité, frais de retraits…

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Ces lectures m’ont finalement conforté dans le fait que ces applications ressemblent plus à du pari en ligne que du boursicotage. Tous les conseils mis en ligne ne permettent que de conforter les apprentis traders dans le fait que les premières pertes sont obligatoires pour « apprendre » le métier. Ne cherchant pas spécialement à perdre mon argent dans des jeux hasardeux, je passe mon chemin !

Choisir son courtier, l’intermédiaire financier qui permet de trader

Pour boursicoter, il me faut quand même un intermédiaire, un courtier ou broker en anglais. Le courtier est le partenaire indispensable du trader. Cet intermédiaire financier qui permet d’acheter et vendre des actifs est nécessaire au trader qui ne pourrait pas exercer son activité sans lui.

En premier lieu, il est particulièrement important d’opter pour un intermédiaire de confiance. Il est possible de vérifier la notoriété et le sérieux du courtier ainsi que la banque ou l’institution à laquelle ils sont éventuellement rattachés en consultant la liste des prestataires de services d’investissement habilités ou la liste des intermédiaires autorisés sur le site de la banque de France : https://www.regafi.fr

Privilégiez un courtier en ligne qui vous fournira des outils adaptés : plateformes de trading avec cours en temps réel, outils d’analyses techniques, service client, formation, etc. Vous devrez également choisir votre broker en fonction des marchés financiers sur lesquels vous souhaitez trader.

Enfin, les tarifs doivent également entrer en compte dans le choix de votre courtier. Comparez les coûts des transactions proposées par les différents courtiers, et éventuellement la taille du spread, c’est-à-dire l’écart entre le prix d’achat et le prix de vente, si le broker se rémunère ainsi.

Pour devenir un bon trader, établissez un plan de trading et respectez-le

Pour déterminer son style, il conviendra de s’interroger sur son horizon d’investissement (court, moyen ou long terme) et la durée de ses positions. Le trader de position tiendra ses positions quelques semaines ou mois. L’investisseur étudiera des positions beaucoup plus longues.

Il faut également prendre en compte ses capacités. En effet, certaines stratégies de trading nécessitent d’y passer tout son temps. Il faut le vouloir et le pouvoir.

Et évidemment, rappelons-le, il faut savoir analyser des données sous forme d’informations textuelles et sous forme de graphique. Il est également toujours appréciable de savoir calculer des indicateurs et des ratios financiers.

Un plan de trading permet de savoir comment agir dans chaque situation car vous y aurez pensé avant. Il n’y a rien de pire que de prendre une décision dans le feu de l’action. Un homme d’affaires aurait-il idée de créer une entreprise sans établir un business plan au préalable ?

Votre plan de trading doit aussi vous permettre de fixer des objectifs réalisables. Pour commencer, un débutant doit se fixer un seul objectif : ne pas perdre. Ensuite, dans la mesure du possible, essayez de viser un petit objectif. Si vous parvenez à l’atteindre, alors vous pourrez essayer de viser une plus grosse performance. La réussite se trouve dans la régularité.

Attention, les débutants vont souvent commettre l’erreur de prendre une position sans respecter les plans ou les stratégies préalablement mis en place car il est plus excitant d’être dans le marché que de suivre son évolution. Soyez rigoureux avec vous-même dans le respect de votre plan de trading dans la durée.

Quelques règles pour bien débuter en bourse

Il faut se former et s’informer à l’aide des nombreux ouvrages spécialisés qui existent mais aussi de formations au trading, étape indispensable pour toutes personnes souhaitant trader sur les marchés boursiers ou tout autre marché financier et enfin, pratiquer en simulation pour commencer.

Un bon management de portefeuille consiste à diversifier ses actifs. Bien que la plupart des marchés soient liés, lorsque l’un dévisse, les autres ne subissent pas forcément les effets avec la même ampleur. Il est donc primordial de posséder un portefeuille d’actions diversifié associant secteurs d’activité différents, zones géographiques différentes, sociétés de tailles différentes, etc., mais aussi de veiller à posséder un patrimoine diversifié dans sa globalité, c’est-à-dire investi sur les marchés actions, obligataire, immobilier, matières premières et de posséder en outre quelques liquidités. Répartis de la sorte, vos avoirs seront tout de même touchés par la crise mais les pertes seront réduites.

De plus, effectuer des opérations constituant 15% à 20% du capital est une hérésie. La règle maîtresse est simple, ne jamais miser trop gros sur un seul coup. Vous devez engager une somme d’argent en trading en fonction du marché et de votre capital, pas en fonction de vos envies.

Garder votre sang froid

Qu’importe le contexte, si les cours dévissent sur des positions que vous détenez, il ne paraît pas intéressant de céder à la panique et de vendre à n’importe quel prix. Durant les années 2007-2009, des traders ont pu voir leurs investissements perdre 50 % de leur valeur. Notez toutefois que ceux qui ont cédé à la panique ont perdu bien plus et que les cours se sont ensuite repris. D’ailleurs, après chaque krach, dépression, récession, l’activité économique finit toujours par reprendre.

Il est même plutôt conseillé de renforcer ses participations en achetant des titres de sociétés à prix cassés.

Pour éviter de se débarrasser de ses actifs sur un coup de tête lorsque la tempête menace, il est judicieux, dès l’achat d’un titre, de se fixer un prix de vente. Vous serez ainsi en mesure de procéder à des arbitrages sans vous laisser dicter votre choix par les sentiments.

Ainsi, plutôt que de rester positionné indéfiniment sous prétexte que les cours continuent de grimper, dès que le cours que vous vous étiez fixé est atteint, vendez.

Pour devenir un bon boursicoteur, soyez prudent avec l’effet de levier

L’investisseur prudent, sur des marchés mouvementés, n’utilise pas l’effet de levier. Cet outil à double tranchant, s’il permet de maximiser ses gains en cas de scénario favorable, multiplie aussi les pertes en cas de scénario défavorable.

Peut-être serez-vous tout de même tenté. Alors, il est primordial de toujours protéger son capital avec un ordre dit « stop loss » (« ou stop de protection »). Dans la mesure du possible, vous devez trader avec de l’argent dont vous n’avez pas besoin pour vivre. D’une part, car il n’est pas exclu que vous puissiez le perdre et, d’autre part, parce qu’en tradant avec de l’argent dont vous avez besoin pour vivre, vous ne pourrez pas correctement gérer vos émotions et elles prendront forcément le dessus sur un raisonnement rationnel.

Il est moins risqué d’être un investisseur

Finalement, je comprends à travers mes recherches que j’ai plus le profil d’un investisseur. Je ne m’explique pas la pérennité d’une pratique comme le trading amateur. Comme les jeux d’argent, le but affiché est de réaliser un gain monétaire mais la régularité et l’ampleur des pertes prédominent.

Sans s’embarquer dans une étude psychologique étudiant le comportement des traders amateurs, ils constituent un paradoxe. Malgré la certitude à 90% qu’ils vont perdre leur argent, les traders amateurs continuent de rêver à gagner leur vie en quelques clics.

Nous pouvons néanmoins constater que les jeunes gens désireux de poursuivre une carrière de trader professionnel sont encouragés à faire leurs armes seuls au préalable. En réussissant, il est possible de se faire remarquer puis embaucher.

L’apport de nouvelles technologies dans la gestion des marchés financiers a rendue dépassée une partie non négligeable des « anciens traders ». Ils se recyclent en fournissant des services aux traders amateurs : audelà de la mise à disposition des moyens matériels de l’intervention sur les marchés (création de logiciels et de plateformes de trading en ligne), il s’agit aussi de services auxiliaires (fourniture d’outils d’analyse financière, formation aux techniques du bon boursicoteur ou coaching).

Cette prise de conscience m’a permis de comprendre qu’il n’y pas de « traders amateurs » gagnants. Il n’existe sur ce créneau que de futurs ou anciens professionnels. Les autres alimentent surtout le marché grâce à leurs pertes.

Finalement, je conseille à tous ceux qui ont envie d’investir en bourse de penser sur le long terme. Soit vous confiez la gestion de votre portefeuille à un professionnel, soit vous investissez vous-même en respectant des règles simples.

Il convient d’investir en Bourse peu et régulièrement, afin de lisser le risque. En achetant des actions tous les mois durant plusieurs années, voire même idéalement sur plusieurs décennies, vous êtes sûr de ne pas investir en Bourse tout votre argent sur un sommet boursier.

En investissant régulièrement tout le temps, le rendement des actions sur le très long terme étant attractif, l’investisseur a tout intérêt, pour effectuer le meilleur placement, à investir en bourse le plus tôt possible, même des sommes minimes. Elles gonfleront de toute façon assez rapidement si les dividendes sont systématiquement réinvestis grâce aux intérêts composés.

Et idéalement, il faut saisir le moment opportun. Avec la connaissance d’un marché, on peut tenter de déceler le moment opportun pour acheter un titre. Il faut notamment veiller à acheter l’action d’une entreprise lorsque la société n’est pas survalorisée en Bourse, c’est-à-dire lorsque son cours de Bourse n’est pas complètement décorrélé de sa valeur intrinsèque (sa valeur réelle patrimoniale).