Pourquoi l’électricité française est-elle si chère ?

 

Aujourd’hui, devenue indispensable, l’électricité fait partie de la vie de tous les français. Utilisée pour chauffer, éclairer, soigner, ou encore communiquer, elle est une source d’énergie essentielle à notre quotidien. Mais comment faire lorsque notre principale énergie devient hors de prix ?

Le prix du MWh (Mégawattheure) n’a jamais été aussi élevé en France. Même si, à l’échelle mondiale, la France se situe au 10ème rang de production d’électricité, cette position ne lui assure pas des tarifs bas. En effet, bien que la France compte sur un parc nucléaire très productif (2nd place mondiale derrière les Etats-Unis), elle se positionne actuellement au même rang que des pays avec une production énergétique moins développée ce qui la contraint, le cas échéant, à importer de l’électricité.

La production d’électricité made in France

Comment produit-on l’électricité ?

C’est à partir de 1870 que l’énergie électrique apparaît comme principale source d’énergie en France. Tout d’abord produite grâce aux machines à vapeur, de grands investissements publics sont réalisés en 1920 dans le secteur hydraulique pour répondre à une consommation de plus en plus élevée. Le réseau français reste toutefois irrégulier géographiquement et principalement privé. A cette époque, il n’existe pas encore d’entité permettant de gérer la diffusion du réseau électrique à l’échelle nationale. Il faut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que le réseau électrique français soit nationalisé avec l’apparition du fournisseur EDF (Électricité De France), et la mise en place de l’interconnexion du réseau des centrales électriques. Dans les années 1970, la France a fait le choix de développer le nucléaire pour faire face à la crise mondiale des prix du baril de pétrole. Le nucléaire devient la principale source de production électrique devant l’énergie thermique et hydraulique. Depuis lors, notre réseau national de centrales nucléaires ne cesse de se développer.

Aujourd’hui composé de 56 réacteurs, le parc nucléaire français comptabilise 18 centrales réparties sur tout le territoire.

En 2021, le nucléaire représente 69% de la production électrique française. A cela s’ajoutent les énergies renouvelables (bioénergies, hydraulique, solaire, éolien) et l’énergie thermique à combustible fossile (gaz, charbon, fioul).

Mix energetique francais

A l’échelle mondiale, la France se situe sur la première marche concernant le taux de nucléaire dans son mix énergétique. Cette situation est le résultat de la stratégie énergétique française depuis soixante-dix ans.

Un parc nucléaire au ralenti

A l’heure actuelle, plus de 57% du parc nucléaire français est à l’arrêt. En effet, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et la société EDF ont placé 32 réacteurs ne sont plus en fonctionnement à cause de la corrosion ou d’opérations de maintenance programmées. En France, la production énergétique des centrales nucléaires varie en fonction de la puissance de leur réacteur, de telle sorte que plus le réacteur est puissant plus la production d’énergie est élevée. Il existe 3 puissances de réacteurs dans le système nucléaire français :

nombre de reacteurs nucleaires en france

Ainsi, bien que l’arrêt de certains réacteurs entraîne une baisse de production du nucléaire français, passant de 360 TWh (térawattheures) en 2021 à environ 280 TWh en 2022 pour la même période, celle-ci ne devrait pas excéder les 22%.

La France est-elle auto-suffisante ?

Forte de sa production électrique développée, la France est en règle générale, capable de répondre principalement à la consommation du pays.

La production face à la consommation

Après son choix du « tout nucléaire », la France voit sa production électrique multipliée par 4 de 1970 à 2010 avec une stabilisation autour de 550 TWh par an. Depuis 2010, le développement des énergies renouvelables compense le démantèlement de certaines installations thermiques. Ainsi, grâce à ce dispositif la production électrique reste stable.

En 2021, on observe une forte hausse de la production d’énergie électrique (+4,5%). Cette augmentation fait écho à celle de la consommation. En effet, le Réseau de Transport d’Electricité français (RTE) nous informe que la consommation électrique en France est de 468 TWh à la même époque, soit une augmentation de 1,7% ce qui correspond globalement aux chiffres d’avant crise-sanitaire. Ainsi, la reprise économique a entraîné un rebond de consommation et de production par rapport à 2020.

Evolution production electricite en france

Evolution production electricite en france corriges

Notre production d’électricité est au ralentie. D’après le bilan de juin 2022 réalisé par RTE, la production d’énergie électrique est globalement affaiblie. Les énergies nucléaires, hydrauliques, éoliennes et thermiques sont en baisse comparées à juin 2021. Seules les énergies solaires ont augmenté à hauteur de 32,7%. Dans le même temps, on observe une baisse de 1,8% de la consommation au niveau national. En France, la production d’énergie dépend des estimations de consommation mais en juillet 2022 notamment, le manque d’électricité a contraint la France à en importer.

Toutefois, malgré une baisse de notre production, il est peu probable que le pays se retrouve face à un blackout.

 

 

Il est important de comprendre que la consommation électrique française varie et qu’elle est, de fait, peu prédictible. Elle se répartit entre quatre secteurs (les grandes industries, les résidences privées, les professionnels et les pays importateurs) et suit des variables telles que la saisonnalité et l’amplitude des températures. Aujourd’hui, 47% des Français sont dotés d’un chauffage électrique ce qui constitue une demande d’énergie accrue lors des périodes hivernales. A contrario, la période estivale est rythmée par des pics de consommation en cas de canicule.

Comment s’organise le système électrique français pour contrer ces variations ?

Pour parvenir à garder un réseau fiable malgré les pics de consommation, le système français produit habituellement un surplus d’énergie électrique calculé en fonction de la consommation de l’année précédente. On peut ainsi observer que la production d’énergie électrique est d’ordinaire supérieure à la consommation :

  • + 17% d’énergie en 2020
  • + 12% d’énergie en 2021

Cette surproduction bien qu’en baisse, permet de prévenir des pics de besoins énergétiques et ainsi éviter les manques et les coupures généralisés.

Mais que faire du surplus de production d’énergie non utilisé ?

Qu’en est-il du stockage de l’énergie ?

Face à une consommation toujours plus forte en énergie électrique, le système électrique français prévoyait une production supérieure à la demande. Grâce aux innovations technologiques, la France a, à sa disposition divers systèmes capables de stocker cette énergie en excédent afin de minimiser les pertes. Pour ce faire, des techniques telles que les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP), le stockage d’électricité sous forme d’énergie cinétique (ou volant d’inertie), d’hydrogène, ou encore d’air comprimé, permettent de stocker le surplus d’énergie générée et de la redistribuer en période de pics de consommation. La technique la plus utilisée, après le stockage par batterie, est la station de transfert d’énergie par pompage (STEP). En effet, le stockage mécanique par station de pompage STEP représente 99% des capacités de stockage dans le monde. Ce procédé innovant reproduit avec le surplus d’énergie, le principe d’une centrale hydroélectrique réversible.

phase pompage turbinage

Bien que ce système soit très ingénieux, une perte allant de 15 à 30% de l’énergie s’effectue lors de la phase de pompage ou de turbinage de l’eau. Toutefois, cette technique reste la solution la plus viable pour recycler de l’énergie de manière renouvelable et sans déchets.

En ce qui concerne le chiffrage de la capacité de stockage énergétique en France, il faut savoir que les chiffres restent flous. Sur les 10% de surplus d’énergie électrique destinés à prévenir d’éventuels pics de consommation, la quantité d’électricité stockée reste indéfinie ou du moins non communiquée par les autorités compétentes.

Mais alors que fait la France de cette énergie électrique si elle n’est pas stockée ?

Un réseau européen : comment ça fonctionne ?

Le marché européen de l’électricité

Dès l’après-guerre, des pays européens veulent interconnecter leurs réseaux électriques nationaux. C’est sur cette base que l’Europe décide de construire un marché intérieur de l’énergie, tout d’abord en créant la CECA (Communauté européenne du charbon et de l’acier) en 1952. Puis, lors de la Conférence de Messine en 1955, réunissant les ministres des Affaires étrangères de la France, la RFA, l’Italie, la Belgique, le Luxembourg et Les Pays-Bas, ont lieu des négociations préparatoires aux Traités de Rome instituant la Communauté économique européenne et la Communauté européenne de l’énergie atomique (Euratom) en mars 1957.

Si la première interconnexion des réseaux français, allemands et suisse à Laufenbourg (Suisse) a été réalisée en 1967, depuis 2006, le réseau français s’est propagé en Europe, effectuant de nombreuses connexions avec d’autres pays européens.

Propagation du réseau electrique francais en europe

Le gestionnaire de Transport d’Electricité (RTE) français, créé le 1er juillet 2000, suit le mouvement et s’étend à l’échelle européenne afin de consolider et de garantir un réseau stable aux nouveaux partenaires. Le pilote du réseau électrique français est chargé de mettre en œuvre tous les mécanismes économiques et techniques avec ses voisins européens. Ce réseau se traduit sur le continent par 43 gestionnaires de réseaux de transport (GRT), plus de 400 interconnexions dont 50 interconnexions aux frontières françaises. Ce gigantesque réseau permet le lissage des besoins et de la production énergétique à l’échelle européenne afin de redistribuer l’énergie en évitant une perte lors de surproduction mais aussi de coupures en cas de sous-production énergétique. Pour permettre l’échange entre les différents réseaux, les gestionnaires de réseaux de transport d’électricité (GRT) et les bourses de chaque pays se sont associés. Le système est organisé en 2 temps : les GRT s’occupent de la gestion, de la capacité d’échange entre les pays et du transfert de l’énergie aux frontières, et les bourses organisent les offres d’achat et de vente. On peut noter que les GRT collaborent entre eux pour garder un équilibre global entre l’offre et la demande créant un marché d’équilibrage. Cette gestion permet de répondre à un besoin énergétique imprévu en très peu de temps. En 2018, ce couplage sans précédent a permis d’échanger plus de 1000TWh avec un marché européen de 19 pays. Légalement, le marché énergétique européen est régi par des réglementations égalitaires et obligatoires pour tous les pays.

Bien que ce réseau européen semble bénéfique à tous ses acteurs, comment la France se positionne-t-elle dans cet immense marché ? Est-il vraiment favorable à la production énergétique française ?

La puissance électrique française face à la cohésion européenne

La France produit une quantité considérable d’énergie électrique grâce à son parc nucléaire et à ses barrages hydrauliques. Pourtant, elle se retrouve dépendante quant au prix de vente de l’électricité sur le marché européen. Bien que la France soit l’un des plus gros exportateurs d’électricité sur le marché européen, cette place ne lui permet pas d’avoir un impact sur le prix final. En effet, les règles européennes lient le prix du gaz à celui de l’électricité. Plus précisément, le prix de l’électricité sur le marché de gros est toujours ajusté en fonction du prix du dernier kilowattheure produit. Or, la production d’énergie est toujours amorcée par les énergies renouvelables, puis le nucléaire et en dernier les centrales à gaz. Cette réglementation place le gaz en acteur majeur dans le prix de l’électricité.

Ce système européen n’offre que peu de latitude à la France quant au calcul du prix final de l’électricité lorsque celui-ci est devenu excessif. En effet, il parait aberrant qu’un pays capable d’être autonome en énergie électrique grâce au nucléaire et aux énergies renouvelables voit sa facture d’électricité variée en fonction du prix du gaz.

Comment le prix de l’électricité en France est-il calculé ?

L’électricité indexée sur le prix du gaz

En France, le prix de l’électricité est composé de 3 éléments :

  • Les coûts de fourniture de l’énergie comprenant l’approvisionnement, la production et la gestion commerciale.
  • Les coûts d’acheminement de l’énergie grâce aux réseaux de transport et de distribution.
  • Les taxes et contributions: CSPE, TCFE, CTA et TVA.

Au premier trimestre 2022, les coûts de fourniture de l’électricité représentaient 48% du prix final, les coûts d’acheminement 31% et enfin les taxes et les contributions 21%.

repartition du prix de l'electricite en france

D’abord, le prix de fourniture de l’énergie est variable car il est calculé par le fournisseur (EDF, Engie, Total Energies, Plüm Energie, …) en fonction de ses achats d’énergie sur le marché européen, de sa production privée (pour ceux qui possèdent des centrales de production) et de sa gestion commerciale. C’est dans ce schéma que l’on retrouve l’impact du prix du gaz sur le prix final de l’électricité. Si le fournisseur paye un prix exorbitant pour son énergie sur le marché européen alors le prix de fourniture augmentera proportionnellement.

Ensuite, le prix de l’acheminement de l’énergie ne varie pas en fonction des fournisseurs. Il est établi grâce à la mise en place de tarifs d’utilisation par les pouvoirs publics sur proposition de la Commission de régulation de l’énergie. Ce sont des tarifs régulés qui s’imposent aux fournisseurs. Ces derniers perçoivent et reversent cette partie du prix aux gestionnaires des réseaux.

Enfin, des taxes et contributions sont fixées par les pouvoirs publics, perçues par les fournisseurs et reversées aux bénéficiaires. Elles se composent de la Contribution Tarifaire d’Acheminement (CTA), de la Contribution au Service Public d’électricité (CPSE), des Taxes sur la Consommation Finale d’Electricité (TCFE) et de la Taxe de Valeur Ajoutée (TVA).

En janvier 2021, la France enregistre une augmentation record des prix de l’électricité. Depuis lors, la courbe est croissante.

Évolution du prix de l’électricité en France depuis 2001

Evolution du prix de l'electricite depuis 2011

Ainsi, le 26 août 2022, l’estimation du prix de l’électricité en France est montée jusqu’à 1000€ le MWh soit une multiplication par 12 par rapport à l’année 2021. Cette augmentation sans précédent oblige les dirigeants français à trouver des solutions.

Découpler ou pas le prix de l’électricité et du gaz ?

Puisque le prix de l’électricité est indexé sur le prix du gaz, les gouvernements français et européens s’interrogent sur la possibilité de découplage de ces deux énergies.

Face à l’explosion des cours du gaz, certains politiciens appellent à déconnecter les prix de l’électricité de ceux du gaz, afin d’éviter que cette inflation ne perturbe d’avantage le cours de l’électricité sur le marché. Cependant, cette vision reste plus utopique que réaliste. Bien qu’il soit évident que cette proposition rendrait le marché européen plus clair, sa faisabilité n’est pas assurée puisque le gaz constitue une part importante de la production d’électricité. Pour parvenir à ce découpage, il faudrait pouvoir complètement stopper l’usage du gaz dans la production d’énergie électrique pour dissocier les deux énergies. A cela s’ajoute la méthode de calcul du prix de l’électricité sur le marché européen. Le prix du KWh est calculé sur le dernier maillon de production, soit les centrales à gaz, et ce prix ainsi défini ne permet pas ce découplage.

Outre la question de la production, c’est au niveau de la règlementation européenne, à l’origine du calcul du prix du KWh, que des changements doivent être opérés. Bien que ce système ait fait ses preuves pendant plusieurs décennies au niveau européen, il semble devenu obsolète au regard de l’envolée des prix de l’énergie.

Comment la France doit-elle réagir ?

Réformer le marché européen de l’électricité pour limiter les hausses de prix en France

Face à la flambée des prix de l’électricité, le gouvernement français prône une réforme structurelle du marché européen de l’électricité par la mise en place de mesures qui modifient le cadre institutionnel et réglementaire. Le président français a annoncé ce lundi 5 septembre qu’il « souhaite mettre fin à la règle qui fixe le prix de l’énergie en Europe ». Face à cette crise historique, l’Union européenne travaille depuis peu sur une réforme du calcul du prix de l’électricité. Cette réforme découplerait le marché de l’électricité et celui du gaz à l’échelle européenne. Toutefois, cette option paraît ne pas convenir à tous les Etats membres de l’UE dans la mesure où des pays à la forte capacité énergétique (nucléaire ou renouvelable) comme la France, seraient favorisés par ce système. Les français payeraient leur électricité bien moins chère grâce à la production française nucléaire. Face à cette inégalité, la Belgique propose « un blocage des prix » de l’électricité à l’échelle européenne. La présidente de l’Union européenne souhaiterait quant à elle « un plafonnement des cours du gaz destiné à produire de l’électricité ». Les idées et les propositions fusent de la part des dirigeants de l’Europe mais rien n’est encore actionné. A l’évidence, malgré l’urgence de mettre en place au niveau européen des mesures de lutte contre l’envolée des prix de l’énergie, il ne faut pas s’attendre à une réforme immédiate. Ce manque de réactivité pousse la France à trouver une autre solution dans l’attente d’un changement à l’échelle européenne.

Le bouclier tarifaire

Depuis le 1er octobre 2021, le gouvernement français a mis en place un bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie. Grâce à ce dispositif, le prix de l’électricité est plafonné et le prix du gaz réglementé afin d’éviter une hausse trop importante.

En 2022, le prix de l’électricité a subi une envolée sans précédent sur le marché européen mais grâce au bouclier tarifaire mis en place par le gouvernement français, l’augmentation a été contrôlée.

Cependant, ce système coûte très cher à l’Etat. Le ministère de l’économie a effectivement estimé que le maintien du plafond des prix d’octobre 2021 à octobre 2022 coûtera 6 milliards d’euros pour le gaz et 10,5 milliards d’euros pour l’électricité.

Le Gouvernement a néanmoins décidé de prolonger le bouclier tarifaire en 2023. Sans le bouclier tarifaire et compte tenu de l’augmentation exponentielle du prix de l’électricité en Europe, due en partie au conflit Russie/Ukraine, la facture d’électricité des français irait jusqu’à plus que doubler en 2023.

La France sera-t-elle capable financièrement de poursuivre la prolongation du bouclier tarifaire ?

Oui, mais pas dans les mêmes proportions. Le bouclier tarifaire 2023 plafonnera l’augmentation à 15%.

Le dispositif EcoWatt

Le service Ecowatt alerte les français en cas de tension sur le réseau électrique. « Véritable météo de l’électricité, Ecowatt qualifie en temps réel le niveau de consommation des Français. A chaque instant, des signaux clairs guident le consommateur pour adopter les bons gestes et pour assurer le bon approvisionnement de tous en électricité. »

Il est possible de s’inscrire sur le site pour être informé en temps réel : https://www.monecowatt.fr

Pour conclure, la France est un pays dont les moyens de production d’électricité sont à la fois performants et diversifiés et pour ce qui concerne en particulier le nucléaire, sa première source de production. L’arrêt de certains réacteurs nous contraint à importer de l’électricité au lieu d’en exporter. La flambée des prix de l’électricité en France et en Europe indique que le marché européen de l’électricité auquel la France est soumise, doit être réformé.

En effet, le prix de l’électricité n’a jamais été aussi élevé en France et l’Etat, qui vise à protéger les consommateurs de l’inflation en mettant en place des solutions telles que le bouclier tarifaire, peine à endiguer cette hausse. D’ailleurs, le coût de ces mesures est très élevé pour l’Etat français. Il est donc urgent de réparer et relancer nos centrales.